Le sucre est au centre de l'attention : l'OMS recommande de réduire radicalement notre consommation de sucre. Quelques données sur notre consommation de sucre En l'espace d'un siècle, la consommation moyenne d'un Français adulte est passée de 1 kilo par an et par personne à plus de 35 kilos aujourd'hui. Le sucre n'est, en soit, pas mauvais pour la santé mais il n'est pas non plus primordial et surtout, sa surconsommation est problématique. Caries, diabète, maladies cardiaques et même cancer dû au surpoids seraient causés par une trop grande consommation de sucre sur le long terme. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande désormais de ne pas ingérer plus de 25 grammes de sucre par jour (6 cuillères à café environ), dans l'idéal. Or, pour vous faire une idée : si vous prenez un pot de crème dessert à la vanille, il contient déjà une quinzaine de grammes de sucre. Le calcul est vite fait, en une journée, entre les biscuits petit-déjeuner, le dessert du midi, le goûter, le dessert du dîner et le potentiel grignotage devant la télé, on atteint facilement les 80 voire 100 grammes de sucre avalés quotidiennement. Comprendre le sucre Le sucre dont parle l'OMS et dont la surconsommation est problématique, ce sont les sucres dits "libres". Ils sont rapidement listés dans une publication sur le site de l'OMS : "Les 'sucres libres' sont les monosaccharides (glucose, fructose) et les disaccharides (saccharose ou sucre de table) ajoutés aux aliments et aux boissons par le fabricant, le cuisinier ou le consommateur, ainsi que les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops, les jus de fruits et les jus de fruits à base de concentré". Sont donc concernés les produits sucrés type bonbons, gâteaux, yaourts aux fruits, jus, glaces. Ne sont, en revanche, pas concernés les sucres contenus dans les fruits et légumes frais. Au final, et si l'on se fie aux dires des médecins et de l'OMS, il ressort de manière assez évidente que la réduction de la consommation de sucre s'apparente plus à une prise de conscience collective qu'à un effet de mode. Manger moins sucré devrait bientôt être un réflexe santé. Un peu comme, il y a quelques années, lorsque l'on s'est tous mis à faire la différence entre les bons et les mauvais gras, à assaisonner à l'huile d'olive, où à lever la main sur le sel. Amélie Wolf
(Merci pour ces informations)
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